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Révélations exclusives sur l'affaire Fehri et Cactus prod

Walid Bourouis, président de la section du SNJT à la société saisie Cactus prod a accusé les responsables de la société Eight prod, le juge contrôleur et la gestionnaire judiciaire de Cactus prod de dépassement et d'atteinte aux intérêts de cette société. 


Lors de son intervention dans Mosaïque +, Bourouis a assuré que "Sami Fehri et ses associés ont bénéficié illégalement des revenus de Cactus prod. Il a signalé aussi l'existence de complicité entre le juge contrôleur et la gestionnaire judiciaire", selon ses propos.


Walid Bourouis a parlé aussi du "détournement des émissions produites par Cactus prod et qui génèrent les meilleurs revenus". "Eight prod s'est emparée de 55% des bénéfices de Dlilek Mlak qui appartiennent à Cactus prodComme c'était le cas pour l'établissement de la télévision tunisienne avant la révolution, le matériel et le personnel de Cactus prod ont été exploités, mais les revenus étaient encaissés par Eight prod".


Le président de la section de Cactus prod a assuré qu'il détient plusieurs documents et qu'il a alerté la justice et les responsables à plusieurs reprises. 


Bourouis a aussi confirmé l'existence d'une influence politique dans cette affaire et qu'il y avait un chantage. "Ceci a engendré la production de programmes et la réalisation d'interview sur mesure comme une interview du président de la République, feu Béji Caïed Essebsi. Mohsen Marzouk était présent à l'époque et il a supervisé le montage".


Des programmes étaient aussi réalisés selon "les désirs du mouvement Ennahdha et Slim Riahi. Plusieurs programmes ont été censurés pour répondre aux réclamations de partis politiques", selon ses déclarations.
 

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